Résumé de l'intrigue.La cité de Cristal est une ville déchiré. Des habitants excédés par des conditions de vie misérables tentent de se rebeller contre un maire devenu dictateur. Par peur de perdre son emprise sur la ville, celui-ci créé une milice privée dont le but officiel est de garantir la sécurité des habitants face à des révolutionnaires communistes, et dont le but officieux est de matter toute forme d'opposition. Des rafles sont organisés dans les lieux de réunions des opposants, et des dizaines de personnes sont emprisonnées.
Cette situation est intenable pour la population, qui vit dans la peur. Les habitants sont de plus en plus nombreux à tenter de fuir la ville, et le maire décide d'endiguer cet exode en faisant construire autour de la ville tout un ensemble de mur barbelé et de miradors, qui selon lui sert à éviter les attaques extérieurs de ce « fléau bolchévique ». La répression monte ensuite d'un cran : les arrestations, passages à tabac et incarcérations se font plus courants ; l'endoctrinement de la population se fait à tous les âges et à toutes les occasions ; les restrictions alimentaires s'accentuent, et bientôt un système de ticket de rationnement est mis en place pour la nourriture et les biens de consommation courante.
Le marché noir et le commerce souterrain prennent de l'ampleur. La violence, la famine et la maladie ont raison de la population, à bout de force. Les dernières personnes suffisamment courageuses pour protester contre la politique du maire sont obligés de vivre et se cachant, et en survivant misérablement grâce à ce qu'ils peuvent trouver. De rares habitants essayent de les aider, et des attentats sont régulièrement mis en œuvre contre le pouvoir en place. Cependant, beaucoup d'autres habitants essayent quant à eux de débusquer et de dénoncer à la milice ces derniers contestataires, dans le but d'obtenir des privilèges auprès du maire.
Après de longs mois, la répression cesse alors en partie, car le maire considère que la révolte est désormais assez faible pour qu'il n'ait plus à s'en occuper. Les traques cessent et la critique du pouvoir est désormais tolérée, même si de nombreux mouchards au service du maire continuent d'espionner la population. Le maire fait arrêter régulièrement des meneurs trop dangereux à ses yeux, mais cela est sans aucune commune mesure avec ce qui se faisait auparavant.
Organisation de la cité.La ville est divisée en trois parties depuis ces événements.
- En périphérie de la ville, il y a les bas-fonds. Ils sont à moitié en ruine, et la milice n'y intervient quasiment jamais. Cette portion mal-famée de la ville est le cœur de l'économie souterraine, et il y vit une sorte de société parallèle, vivotant pauvrement mais presque librement. Il est difficile d'évaluer le nombre d'habitants qui y vivent ; selon le service de renseignement du maire, ils seraient entre quatre cents et six cents.
- Au centre de ses bas-fonds, il y a la ville en elle-même. Elle en est séparés par une enceinte de murs gardés par la milice, mais de nombreux passages souterrains ont été aménagés. De nombreux commerces existent, mais la pénurie frappe encore la ville et le rationnement est toujours de vigueur. Il y vit environ deux mille habitants, qui sont en permanence surveillés par la milice.
- Encore plus au centre, enfin, il existe un quartie privilégié où vivent le maire et ceux qui sont entré dans ses bonnes grâces (c'est-à-dire quelques dizaines de personnes). C'est dans ce quartier que se trouvent le tribunal et le centre de détention.
Mar 8 Mar 2011 - 16:41 par Wako